Le régime éventuel




Ou comment ne pas en faire

Bien que je vous le déconseille, libre à vous d'un essayer un qui vous convienne (prévu pour être combiné à une activité sportive légère), mais si vous lisez ceci, il y a sûrement longtemps que vous savez que ce n'est pas une bonne idée, même si vous perdez du poids, un jour ou l'autre l'arrêt du régime, signera au propre comme au figuré, "la fin des haricots", et au mieux, le retour à la case départ (sans toucher les 20000 Frs).

Mon médecin m'avais bien expliqué qu'il fallait que je change mes habitudes alimentaires si je voulais un résultat durable, je n'était absolument pas d'accord de faire cet effort, c'est pour cela que j'ai choisi le sport (malgré ma haine du sujet, mais elle était moins forte que celle du changement de bouffe), mais petit à petit je suis en train de me rendre compte que c'est quand même la meilleure attitude, sauf que l'on ne peut pas changer tout d'un coup et arriver à s'y tenir quand ont est gourmand comme moi.

Quand on voit l'effort considérable nécessaire pour brûler 1000 petites kilocalories (une heure de jogging), et tout ça pour éliminer l'équivalent de deux malheureux petits paquets de biscuits secs, on devient plus attentif à ce que l'on mange, sans aller jusqu'à se priver, mieux vaut choisir des plats qui ont le meilleur rapport gourmandise/calories, voire tolérer le genre poisson/patates une ou deux fois par semaine, pour mieux profiter d'un assortiment de religieuses, millefeuilles, et autre baba au rhum, mieux vaut s'empiffrer une fois par mois jusqu'à la nausée que de craquer une fois par semaine ou par jour, mais surtout il ne faut pas en faire une habitude ou un droit, craquer, oui, craquer sans remords oui (mais pas sans regrets les jours suivants...), mais surtout, craquer le moins souvent et le moins longtemps possible, et pour mieux continuer.

Pour ma part j'ai commencé à regarder sérieusement la valeur énergétique et la teneur en matière grasse de tout ce que j'ingurgitais (en Suisse tout cela est indiqué sur tous les produits), j'ai pris peur, je me suis mis au yaourts aux fruits à 0% pour commencer à combler mes fringales pre/post "sportives", puis, comme le fromage est une des bases de mon alimentation (la Suisse ne vends pas que des montres, du chocolat et des coucous, c'est aussi "l'autre pays du fromage" comme le prétends la hollande), j'ai cherché et trouvé des fromages qui puent même avec seulement 25 voire 20 % de matières grasses, bien sur le gruyère me manque, le vrai, pas la chose appelée "gruyère Suisse" en France, ce machin sans goût et plein de trous qui n'est que du vulgaire emmenthal et que j'appelle "de la patate", mais bon, c'est toujours ça de moins à éliminer et ça n'est en définitive pas si terrible.

J'ai également trouvé un poisson carré (non pané) qui ne sent pas le poisson et qui n'a pas non plus trop de goût de vase, avec des rondelles de pommes de terres au four, un cube de bouillon de poulet, une grande quantité d'herbes de provence et beaucoup de moutarde en grain, c'est très supportable, même deux fois par semaine.

En été 2001, j'ai fait une cure de melons (1 par repas, en plus du reste), je ne sais pas si c'est une bonne idée du point de vue calorique et diététique, mais c'est sûrement mieux que le pain et la charcuterie que je me serais tapé à la place... ...et en plus cette année, ils étaient délicieux.

La salade à également beaucoup augmenté en quantité dans mon alimentation (surtout la salade frisée), même si la quantité d'huile et de sauce vinaigrette est encore prohibitive, le soir c'est plus léger (pour courir et aussi pour dormir), l'autre avantage est que ça graisse bien la tuyauterie, j'y ai également incorporé de la carotte râpée, seul légume que je tolère (encore que je ne l'aime pas du tout quand il est cuit). Pour le moment c'est ma limite, mais je suis bien conscient qu'il me faudra encore faire des efforts de ce coté là.

Je crois que le plus important est de ne pas avoir d'habitude alimentaire, tel jour pour le poisson, tel jour pour la viande, tel jour pour les pâtes, ça n'est pas bon, le corps s'habitue très vite à absorber toute les choses qu'il reçoit régulièrement et à éliminer les autres. Après une semaine de poisson on ne va plus aux toilettes, le corps en tire tout ce qu'il peut et vous ne gagnez plus rien à continuer (à part un grave déséquilibre nutritionnel), mangez une énorme pizza au terme de cette semaine et vous en ferez pour sa quasi-totalité un monstrueux caca mou et malodorant qui ne voudra pas quitter la cuvette sans aide et qui bouchera la colonne des sanitaires. Variez donc tout le temps votre alimentation et variez même les variations.

Avec le temps (deux ans dans mon cas) et les efforts physiques pour perdre du poids, on fini par devenir plus raisonnable, ou au minimum, on évite toute possibilité de succomber à la tentation, au point de refuser toutes les bouffes, y compris les familiales, ce qui parfois est très mal perçu des gens "normaux", mais ça vaut mieux que de replonger, et il existe une solution: prétendre que pour des raisons médicales, il vous est impossible de manger certains aliments (ce qui dans un sens est vrai), mais que si par exemple il n'y a que du poisson et pas de dessert, ou que le repas se passe au restaurant chinois, vous pouver y venir.

Voilà, je ne suis pas allé plus loin pour le moment dans cette voie (j'aime et déteste toujours les mêmes choses, mes envies sont aussi pressantes qu'avant), et à l'occasion, comme au printemps, je me fait une ventrée avec 1kg (ou plus) de gâteau à la fraise en un repas, je réussi à m'en écoeurer ainsi pour la saison, mais cette méthode n'est pas recommandable, il faut quand-même une certaine force de caractère pour ne pas recommencer le mois suivant. Cherchez des solutions, adaptées à votre cas pour changer vos habitudes petit à petit sans faire de régime ni de trop gros sacrifices, c'est très important, après tout, vous ne pourrez ou ne voudrez peut-être pas faire de sport toute votre vie...

Un lecteur m'a écrit pour me signaler qu'il était très content d'un régime publié par un site internet suisse, son message est dans le le courrier des lecteurs. N'oubliez pas de revenir ici pour continuer la lecture...

Autre contribution d'un lecteur:
Le 1 juillet 2003 Laurent M... à ecrit:
Bonjour,
Je découvre par hasard votre site sur votre solution pour maigrir et il me semble que vous n'avez pas forcément emprunté la route la plus simple ni la plus durable. Les diététiciens sont malheureusement encore presque tous allés à la même école et continuent majoritairement à prôner une diminution des calories et une augmentation des dépenses physiques pour maigrir...
Là n'est pas la solution. Le vrai problème est une incompréhension chronique des processus de digestion de nous autres les humains. Il ne s'agit pas de regarder la valeur énergétique de ce qui entre dans notre magnifique machine humaine (ni ce qui en sort bien entendu !) mais ce qui reste après la digestion de disponible pour l'organisme. Cette énergie disponible se mesure à l'aide d'un indice glycémique. Chaque aliment à un indice de glycémie (les "sucres" dans le sang) selon son état (cru ou cuit) et selon son association avec d'autres aliments (interactions).
La cause majeure de l'obésité n'est pas de trop manger mais de mal manger (nombre de personnes obèses mangent moins en terme de calories journalières que d'autres très minces selon plusieures études américaines). La cause, disais-je, est en fait un dysfonctionnement du pancréas, véritable régulateur de la glycémie du sang. En effet, le pancréas gère la sécrètion de l'insuline qui assure l'assimilation des glucides ("sucres") dans l'organisme. Nos alimentations modernes ont pour principale conséquence de dérégler le pancréas et de l'inciter à maintenir le corps en hyperinsulinisme (trop d'insuline dans le sang).
Pour maigrir, il faut donc rétablir un fonctionnement "normal" du pancréas. Et là, pas de recette miracle mais une vraie alimentation équilibrée et pas forcément de sport associé (même si une activité physique régulière est conseillée mais pas pour maigrir, seulement pour maintenir son corps en bonne santé). Rétablir cet équilibre nécessite de modifier notre alimentation selon une base qui peut se résumer ainsi :
- Supprimer les farines blanches (farines - Consommer des céréales complètes ;
- Consommer des fruits (au moins 1h avant d'avaler autre chose, pour des questions de mécanisme de digestion) ;
- Consommer des légumes verts mais supprimer les pommes de terre (surtout frites) ;
- Pas plus de 2 verres de vin par jour (ou 1 bière) ;
- Consommer régulièrement des oléagineux (amandes, noisettes...).
Un menu type pourrait être :
Matin : jus de fruits riche en vitamine C, laitage (yaourts, beurre), céréales complètes (surtout pas de céréales soufflées et autres pétales) ou pain intégral, fruits secs et oléagineux.
Midi : Crudités (avec vinaigrette à l'huile d'olive), protéine (viande, poisson, oeufs en évitant les sauces à base de farine) et légumes verts, laitage.
Soir : Lentilles ou soupe de légumes maison, céréales (pâtes complètes, riz complet, autres céréales cuites complètes) avec une sauce tomate, laitage.
Oublier les barres chocolatées (mais oui au chocolat à plus de 70% de cacao), oublier les boissons sucrées et d'une manière générale, supprimer le sucre blanc de votre alimentation.
L'idée de ce rééquilibrage est de manger à sa faim (sans limite quantitative) mais en associant les bons aliments à chaque repas pour apporter à l'organisme l'énergie et les éléments (vitamines, oligaux élements, minéraux) dont il a besoin, tout en maintenant un indice glycémique bas.
Pour des informations beaucoup plus complètes et argumentées, sur la base d'études diverses et d'une analyse approfondie, je vous conseille la lecture du livre de Michel Montignac (Je mange... donc je maigris, et je reste mince), qui loin de proposer un régime de plus, apporte les clés de compréhension pour un véritable équilibre (loin des intérêts financiers de l'alimentation moderne) ainsi qu'en complément les ouvrages de la doctoresse suisse Kousmine.
Bien sûr, vous maigrirez plus lentement (car c'est une abérration de vouloir maigrir en 8 jours) mais ce sera durable et votre corps se stabilisera de lui-même sur votre poids d'équilibre (la nature a quelquechose de magique parfois).
Bonne lecture et bon courage.
Laurent.

Cette explication détaillée et très interressante a instantanément déclenché de ma part le retour de courrier suivant:
...ce que vous dites est pertinent et sensé, mais ce n'est pas forcément facilement applicable (même si c'est la seule et unique solution à long terme). En effet, des régimes, j'en ai pas mal essayés, quand je dit "régimes", je généralise, il est clair que certains sont fait pour perdre immédiatement du poids et d'autres pour équilibrer la nourriture, je suis bien conscient aussi qu'un "régime" est par définition temporaire et qu'il doit ensuite etre remplacé par un changement d'habitudes alimentaire. Mais cela donne une bonne idée des difficultés à affronter, car malheureusement, la vie de fou que nous menons, alliée à un certain manque de volonté (presque tout est possible à celui qui le veut vraiment), rends les choses plus compliquées, ainsi, il est plus simple et plus rapide de se réchauffer un plat cuisiné que de faire des courses pour trouver des ingrédients rares et exotiques que certains diététiciens choisissent dans le but de varier le plus possible l'ordinaire (effort louable, mais contraignant), le temps de préparation entre aussi en ligne de compte (et je ne parle pas de goinfres dans mon genre qui mangent les préparations au fur et à mesure de l'élaboration, car en plus, je suis célibataire), quand à aller au restaurant pour manger des choses simples, j'ai essayé aussi, mais en général, je succombe au moment de commander et me retrouve avec une pizza dans l'assiette au lieu des crudités...

Ce qui m'a valu la réponse que voici:
...Je n'ai évidemment pas la prétention de détenir la vérité absolue en la matière et le but de mon message est avant tout de vous apporter un éclairage différent de tout ce que l'on peut entendre au quotidien (et qui m'agace souverainement). Je mène des recherches depuis 10 ans sur ce que l'on appelle "équilibre alimentaire" dans le but de stabiliser mon poids mais aussi d'apporter à mon corps les moyens d'avoir toujours de l'énergie et de se défendre. Nous sommes en plus légèrement obligés de manger tous les jours et nous n'avons jamais assez de temps pour s'occuper de ce que l'on mange. Il est donc naturel que nous nous laissions influencer par tous les messages commerciaux qui nous entourent, sachant qu'en plus la majorité des diététiciens ne comprennent pas leur erreur (penser calories au lieu d'indice glycémique). La réflexion que je vous ai envoyé est le fruit d'une synthèse de nombreuses approches. Elle a surtout pour intérêt d'être assez simple à mettre en oeuvre dans nos vies modernes et trépidentes, et elle accepte une certaine marge de manoeuvre. Elle s'appuie à la fois sur du bon sens et sur des études menées ici et là. Le piège le plus difficile à éviter quand on veut perdre du poids est celui des plats préparés : ils contiennent tous (ou presque) du sucre (il faut savoir que 70% de la production de sucre blanc est consommée par l'industrie alimentaire et que seulement 30% par la vente de sucre en poudre ou en morceaux) et tout aussi dramatique de l'amidon modifié (de pomme de terre ou de maïs). L'amidon modifié est lui directement assimilé en graisse (sauf pour les quelques éternels maigres qui "brûlent" tout mais même pour eux, rien ne garantit que cela ne changera pas à l'approche de la quarantaine). L'industrie alimentaire n'a aucun intérêt à ce que la majorité de la population se nourrisse bien car cela demande un changement radical de leur approche en place depuis des dizaines d'années. Désolé d'être aussi volubile sur ce sujet mais il me semble primordial d'essayer de diffuser autant que possible les quelques éléments de compréhension que j'ai acquis en la matière. Se nourrir n'est pas un geste innocent et la teneur de ce que l'on avale doit être regardé de près. Chacun de nous se doit d'être exigent envers lui-même et envers l'industrie alimentaire.
Cordialement.
Laurent.


Note récente (janvier 2003) concernant les causes du désastre après prise de conscience:

Chez moi, comme pour de nombreuses autres personnes souffrant d'obésité non maladive (encore que...), il suffit d'un léger début de commencement de soupçon de possibilité de ressentir éventuellement l'impression d'avoir faim pour que l'envie irrépressible de manger ne se déclenche, ce qui en soit est déjà grave, mais le tragique, c'est que le mécanisme de fin d'envie de dévorer, lui, ne survient qu'au moment du trop plein d'estomac (voire quand les dents du fond baignent), pour disparaître à l'instant même où le niveau redescend, permettant ainsi la reprise rapide du processus.

Il suffirait que la jouissance d'avaler des aliments hautement appréciés (on ne vas quand même pas se taper des légumes quand on a faim), disparaisse et que l'on ne veuille pas la retrouver tout de suite pour que la raison reprenne le dessus et que l'on s'arrête de manger, hélas, le conditionnement est bien solide et la chair est faible...

Le déclenchement de l'envie de "bouffer" ou de se baffrer (il n'y a pas de terme moins sévère pour ça), peut-être déclenché instantanément pas une quantité impressionnante de stimulis, une pub pour miam-miam ou glouglou, une odeur (même parfois les plus écoeurantes), la vue d'une personne en train de manger, la vitrine d'une pâtisserie, d'un restaurant, une photo, un logo, une enseigne, un son ou une musique, l'approche de l'heure du repas habituel, le toucher d'une matière, et même, pire, par sa propre inactivité.

Fuyez (en courant) toute tentation, et occupez-vous tout le temps (à autre chose que manger), c'est la seule solution que j'aie trouvée pour y résister. Quand on n'a pas le temps de regarder la télé, on ne grignote plus devant, mais encore faut-il ne pas être au restaurant à la place...



Ajout pas sérieux d'un faux régime (Octobre 2004)

PETIT DÉJEUNER

  • 1/2 pamplemousse
  • 1 tranche de pain complet grillée
  • 25 cl de lait écrémé

DÉJEUNER

  • 125 g de blanc de poulet grillé, sans peau
  • 150 g d'épinards cuits à la vapeur
  • 1 tasse de tisane
  • 1 Pépito

QUATRE-HEURES

  • Tout le reste du paquet de Pépitos
  • 2 cartons de glace Haagen-Dasz, de préférence avec noisettes, amandes.
  • Crème Chantilly à volonté
  • 1 pot de sauce fudge

DÎNER

  • 2 baguettes grillées, beurrées et frottées d'ail
  • 4 canettes de Coca-Cola
  • 1 grande pizza margherita
  • 3 barres Mars

AU COUCHER

  • 1 cheeseburger Surgelé (juste sorti du congélateur)

PRINCIPES

  1. Ce que vous mangez sans que personne ne le voie ne contient pas de calories.
  2. Si vous consommez un soda de régime avec un Bounty, les calories du Bounty sont annulées par le soda de régime.
  3. Les calories de ce que vous mangez en compagnie d'une autre personne ne comptent pas si la personne mange plus que vous.
  4. Les aliments consommés dans un but thérapeutique n'ont JAMAIS aucune valeur calorique: chocolat chaud, whisky, toasts beurrés et cheeseburger.
  5. Si vous réussissez à engraisser tout le monde autour de vous, ça vous donnera l'air plus mince.
  6. Les aliments consommés dans les salles de cinéma ne contiennent pas de calories, car ils relèvent de la distraction et non de l'alimentation.
  7. Exemples : pop-corn, Chocoletti, fraises Tagada, esquimaux glacés.
  8. Les morceaux de cookies ne contiennent pas de calories. L'action de briser les cookies entraîne une fuite calorique.
  9. Ce que vous léchez sur les cuillères ou sur les couteaux ne contient pas de calories si vous êtes en train de faire la cuisine.
  10. Les aliments de même couleur ont le même nombre de calories. Exemples: épinards et glace pistache; mayonnaise et purée de pommes de terre.
  11. La couleur chocolat est la couleur alimentaire universelle. On doit substituer le chocolat à tout autre colorant alimentaire.
  12. Ce que l'on consomme debout ne contient jamais de calories. Ce phénomène est dû à la gravité et à la densité de la masse calorique.
  13. Ce que vous prenez dans l'assiette de votre voisin ne contient jamais de calories. En effet, les calories d'une autre assiette appartiennent au possesseur de cette assiette et s'accrochent donc à celle-ci (nous savons toutes combien les calories s'accrochent!).

Ceci à vos risques et périls, je dégage toute responsabilité, je ne suis même pas l'auteur de ce beau morceau, je l'ai reçu par e-mail par le copain du cousin du beau-frère (celui qui à connu tino rossi jeune), et sans indication d'origine...





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Dernière mise à jour de cette page: 13/07/2003, visiteurs: depuis le 6 avril 2002
Original à jour: http://richard.geneva-link.ch/maigrir8.html